Notes
This chronometer is almost identical to the one numbered 78P, made for H. Laresche, Galerie de Vallois, in Paris, sold by Antiquorum in Geneva on October 1998, lot 122. Its movement is typical of Frederic Houriet's work. The calibre is similar to that used both by Houriet and by Urban Jürgensen for the tourbillon made for Breguet.This chronometer is accompanied by a handwritten document by the then-owner of the watch and dated July 5, 1848. It is in fact a copy of the original description which F. Houriet himself had written in March 1828. Following the description, the writer also gives his high opinion of the watch which he used every day for 20 years and wishes that it will be passed on to someone who will appreciate its inestimable quality.Jacques-Frédéric. Houriet (1743-1830) was born at La Chaux d'Abel. He was an apprentice to his uncle, Daniel Gagnebin, at Renan and later to Abraham-Louis Perrelet. In Paris he worked for Pierre LeRoy, Jean Romilly and Ferdinand Berthoud. Breguet was an apprentice at Versailles but legend has it that they were friends. Houriet remained in Paris for nine years and returned to Le Locle. With his brother-in-law, David Courvoisier, Houriet established a selling house which he directed for forty year.Shortly after his return, Jürgen Jürgensen worked for him and became his agent for Scandinavia; Urban, his son, fell in love with Houriet's lovely daughter Sophie-Henriette and married her.He set up the first meridian telescope for exact time observations known to Le Locle. For many years, probably from the time of his association with LeRoy and Breguet, he had given thought to the subject of isochronism and had experimented with a variety of forms of the balance spring. He devised many delicate pieces of apparatus to make tests on the various prototypes, and also invented the spherical form of spring which he found to be perfect.At the national exposition held in Geneva in 1828, Houriet presented two chronometers of novel and exquisite workmanship. One of them, inspired by Commodore Perry's difficulties on his famous expedition -because of magnetism- was made without steel save for arbors and a spring; the other was constructed with a tourbillon escapement. Both were wonderful products.Copie de la description du chronomètre N°79faite par F. Houriet du Locle, Mars 1828.24 lignes de diamètre; heures + minutes concentriques, secondes excentriques, battant 21600 vibrations par heure, soit 20''' tierces pour chaque battement de l'aiguille des secondes, forces auxiliaire pour ne pas suspendre la marche lorsqu'on remonte l'horloge. Échappement libre à ressort, construit à marcher sans huile, spiral en acier trempé de forme sphérique, isochrone, levée, dégagement, repos, zones (d'ordinaire en laiton) en or pour obtenir des battements plus homogènes et dix trous en joaux pour pivot; balancier à compensation; arrêt des secondes construit de telle sorte qu'il ne soit pas nécessaire d'imprimer un mouvement circulaire à la montre pour la faire marcher, réglée du chaud au froid dans la position verticale et marche uniforme dans toutes les positions, cuvette avec inscription boîte en argent très forte au titre de France, étui avec verre et ressort de rechange.On lâchera l'arrêt des secondes pour que la montre puisse marcher.Le chronomètre est réglé dans la position verticale comme il est dit ci haut, par contre il avance dans la position horizontale. Le cadran ostensible de 2'' secondes 30''' tierces par jour.On doit ouvrir le moins souvent possible la cuvette pour éviter que la poussière s'y introduise.Si l'on met la montre à l'oreille on entendra toutes les 5 à 6 minutes un faible bruit comme le son de timbre produit par le décrochement du rochet auxiliaire ce qui ne peut être nuisible à la marche de la montre.5 Juillet 1848. Copie conformeCette montre a gardé l'accord vingt ans, je l'ai toujours portée, en évitant de monter à cheval avec selon la recommandation verbale que m'en fit le vendeur. Je ne l'ai jamais laissée tomber, j'ai cassé la chaîne une fois en la remontant avec distraction. Mr. Malignon célèbre horloger d'ici me la rendue en parfait état. La nuit je la suspens pour qu'elle ait la même position que le jour. Je la souhaite arriver en mains qui apprécient sa valeur; c'est un bijou sans prix, avant la chaine brisée ele penchait au retard mais d'une façon peu appréciable pour moi, maintenant elle réglerait les horloges d'une ville.Genève , 5 Juillet 1848.durant 20 ans avec usage quotidien