The Longitude at the Eve of the Third...

Geneva, Hotel Des Bergues, Oct 23, 1999

LOT 21

Breguet No. 4861, Horloge Marine à deux barillets, petit modèle, sold to Sa Majesté Louis Philippe on31 October 1839, for 2260 Francs.Rare and unusual Marine chronometer of Royal provenance with double gimbals.

CHF 30,000 - 35,000

Sold: CHF 34,500

C. Double body with visible mortise and tenon joints, a massive brass swan-neck handle with lion paw brackets on the top of the box. Double brass gimbals, the outer with conventional locking, the inner locking lever now lacking. D. Frosted and silvered with small eccentric Roman chapter for hours with outer Arabic minute ring, symmetrical subsidiary seconds below. Blued-steel "spade" hands. M. Brass half plate, spotted finished with two barrels separately wound, the springs signed by Vincent anddated 1829, navette-shaped detachable platform with spring detent escapement, bimetallic two-arm balance with poising and timing screws, free-sprung polished helical balance spring with adjustable stud.Signed and numbered on the dial.Accompanied by Breguet Certificate No. 4120.Dial diam. 90 mm.


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Grading System
Grade: AAA

Excellent

Case: 4

Fair

Movement: * 4 - 7
Dial: 4 - 24 - 01

Notes

Provenance: Formerly in the L. Leroy Collection, this chronometer is not only of considerable interest as a result of its having been made for the King of the French, Louis-Philippe, but also on account of its construction.The form of the box is more in the style of a travelling bottle or toilet cabinet, with its visible joints and single carrying handle, and the double gimbals are, if not unique, a most unusual addition. Clearly the box was a special order and therefore made for the King, as distinct from being an 'off the shelf' chronometer. In view of the fact that Louis Philippe was not apparently a man with any particular love of the sea, it seems that the double gimbals were fitted to assist in absorbing theshocks and erratic motions associated with travelling by coach. This hypothesis is supported by the fitting of a single large carrying handle on the lid.In the Dictionnaire des Arts et Manufactures, published under the direction on Ch. Laboulaye, 7th Edition, Paris 1891, pp. 48-50, Louis-Clément-François Breguet, grand-son of Abraham-Louis Breguet, gives de description of Breguet's Marine chronometer with twin going barrels:La fig. 1 présente la perspective et l'ensemble du mouvement découvert d'une de ces horloges, le cadran étant placé sur le plan horizontal. Le plan A B C de la fig.2, est une grande et forte platine, première base d'assemblage pour toutes les autres pièces. D et D, sont deux barillets dentés contenant des ressorts qui se remontent par leurs axes en E et E, et restent armés au moyen des rochers F. et F. et des ressorts cliquets G et G; H et H sont les roues d'arrêt des remontoirs. Les deux barillts sont contenus sur la platine par le pont à deux branches I et I, fixé par les vis L et L Les ressorts contenus dans les barillets font vingt tours; l'on ne se sert que des quatre tours du milieu pour cinquante heures, et comme on les remonte chaque vingt-quatre heures, il s'en suit que deux tours seulement sont employés et donnent presque une force uniforme.Ces barillets mènent tous deux dans le même sens le pignon M de la grande roue de minute N Cette roue se trouve placée sur le revers de la platine (la fig. 3 donne en plan les dimensions relatives de toutes les parties du mécanisme qui constituent la minuterie) conduit le pignon et la roue O, qui mène le pignon et la roue de secondes P; ces trois roues ont d'un côté leurs pivots dans un pont placé au dessous de la platine. Les autres pivots des deux dernières roues sont dans la platine, mais laige plus longue de la roue N a son pivot dans un petit pont placé entre les deux barillets; il est fixé sous le grand pont I, I (fig.2).Nous n'avons pas représenté le détail de la minuterie placée sur le chronomètre, parce qu'elle n'offre rien de particulier. Nous observerons seulement qu'un petit pont, passant au travers de la platine sans la toucher, maintient de ce même côté l'axe et le pignon de la roue d'échappement. L'axe de la roue d'échappement traversant la platine, cette roue se trouve reportée en V, du côté du balancier et des barillets (fig. 2). Les deux ponts U et V de cette roue, sont fixés tous les deux à une autrplatine, dite d'échappement a b c (même fig. 2), tenue par trois vis à la grande platine, mais avec un intervalle entre elles formé par trois petits plots. La roue d'échappement Vagit un instant, de deux en deux oscillations, sur un cercle d'échappement porté par l'axe du balancier X X; celui-ci est maintenu en cage sur la platine d'échappement au moyen du pont ou du coq Z. Nous avons adopté, d'après l'expérience, une diminution très rapide dans le diamètre et le poids des mobiles, pour diminue, autant que possible, l'inertie de ceux qui avoisinent l'échappement.Le balancier est garni de deux masses réglantes: d et e et de deux masses compensantes: f et g; celles-ci sont portées par les deux lames circulaires de compensation: d f et e g, faites chacune de deux métaux différents en dilatation, le plus dilatable en dehors, et qui se courbent plus ou moins par la seule différence de la température; h, est un plot triangulaire garni de trois vis à caler et fixé sur la platine d'échappement par sa vis du milieu; il porte le piton attaché au bout inférieur duressort spiral, dont l'autre bout supérieur est attaché à un bras qui porte l'axe du balancier.La pièce: t i j, fixée aussi sur la grande platine d'échappement, porte une détente à ressort i j,qui tient en repos la roue d'échappement pendant la partie libre des oscillations du balancier. Mais celui-ci porte un doigt de dégagement qui, de deux en deux oscillations, dégage un instant cette détente, ce qui permet à une dent de la roue d'échappement d'agir sur une entaille faite à cet effet sur le bord du cercle, et de restituer ainsi au balancier le mouvement qu'il perd par diverses résistanes.La platine d'échappement portant le balancier, le spiral, son plot, la roue d'échappement et sa détente, peut être enlevée du mouvement sans dénaturer aucune des pièces, ni le reste de l'horloge; il suffit de desserrer et d'ôter les trois vis: a b c. Un de ces vis est plus longue que les deux autres; son bout conique,quand elle est serrée, tient écarté un ressort de précaution (fig. 2) qui retombe dans les dents de la roue de secondes, lorsque l'on desserre la vis pour enlever la cage du régulatur; ce ressort empêche ainsi le rouage de courir et les accidents qui pourraient en résulter.Breguet